Chu Teh-Chun figure parmi l’un des pionniers de l’art chinois. Cet artiste se distingue par sa maîtrise des techniques de l’abstraction lyrique. D’ailleurs, il réalise ses toiles à l’aide des peintures à l’huile. Cette méthode de travail est à l’origine de sa popularité dans le milieu.

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Le parcours professionnel de Chu Teh-Chun

Chu Teh-Chun est né le 24 octobre 1920 dans la province de l’Anhui en Chine. Son amour pour la peinture s’explique en partie par les hobbies de son père et de son grand-père. Ses aïeuls adoraient en effet collectionner les calligraphies et les tableaux chinois.

En 1935, il entamait ses études dans l’établissement des beaux-arts de Hangzhou. Durant cette période, Chu Teh-Chun était sous la direction de Lin Fengmian. Ce dernier lui a donné le goût de réaliser des œuvres picturales qui s’inspirent du style traditionnel chinois. Comme l’académie n’avait pas de section pour la toile chinoise, il se tournait vers l’art occidental. En raison de la deuxième Guerre mondiale, il fût contraint de déménager vers l’ouest de la Chine pour continuer sa formation.

En 1955, il s’installe à Paris avec sa femme.

Ce n’est qu’à partir de 1956 que ce peintre contemporain rencontre le succès grâce à l’art abstrait. Au début des années 80, il reprend la calligraphie. Cette activité le passionna dans sa jeunesse. En 1987, il a pu exposer l’ensemble de ses tableaux dans le musée national de Taipei. En 2008, il devient le doyen de l’Académie des beaux arts. Cet artiste chinois s’éteint le 26 mars 2014 à Paris.

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Les œuvres réalisées par Chu Teh-Chun

Les peintures de Chu Teh-Chun se comptent par centaines. Durant son temps libre à l’école de Hanzhou, il peint les aquarelles du panorama du lac de l’Ouest. Lorsqu’il gagne en expérience en tant que paysagisme abstrait, il travaille sur plusieurs œuvres. La plupart de ses dessins se trouvent dans des bâtiments publics. Par exemple : l’odeur du ciel est placée dans la galerie des beaux-arts André Malraux en France, lithographies dans la bibliothèque Nationale de Paris ou encore densité dans le musée d’art contemporain de la ville de Liège en Belgique.

En outre, la majorité de ses toiles remporte une somme colossale dans les enchères. La Forêt blanche a été commercialisée à 60 millions de yuans chinois au cours d’une vente à Hong Kong. Le record est conquis par une peinture dessinée avec la valeur de ses huiles en 1963. Le tableau a été adjugé à un particulier pour 6 700 000 euros.